lundi 6 décembre 2010

Voyage au centre de la Terre (1959)


VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE (Journey to the Center of the Earth)
Réalisateur : Henry Levin
Scénario : Charles Brackett et Walter Reisch
Avec : James Mason, Pat Boone, Arlène Dahl, Diane Baker, Peter Ronson

A Edimbourg, à la fin du siècle dernier, le professeur Lindenbrook, avec la collaboration de son meilleur élève, découvre le moyen de parvenir au centre de la Terre. Le savant organise une expédition et s'engouffre dans les entrailles de la Terre à partir du cratère d'un volcan islandais éteint. Mais le voyage ne fait que commencer et les explorateurs ne sont pas au bout de leurs découvertes.

Originalité : 7/10
Scénario : 6/10
Musique : 7/10
Interprétation : 7/10
Mise en scène : 6/10
>> Note globale : 6.6/10

Voilà un film qui m'avait plusieurs fois enthousiasmé dans mes jeunes années. S'éloignent-elles trop vite que je ne les vois pas passer ? Toujours est-il qu'une nouvelle séance en compagnie des explorateurs du centre de la Terre ne m'a pas laissée aussi forte impression que les premières fois. Peut-être les défauts m'apparaissent-ils plus visibles, et ils sont malheureusement assez nombreux pour ne pas passer inaperçu. La trop grande liberté prise avec le roman original est gênante (mais que vient faire ce personnage féminin ! ... dit le macho de service) et dévalorise même parfois l'intrigue, à commencer par le point de départ de toute l'aventure, assez risible. Les effets spéciaux furent récompensés à l'époque, mais apparaissent aujourd'hui très inégaux. Le bonheur trouvé devant un magnifique plan peut être annulé par un second, grotesque (tous les gros plans sur les iguanes censés représenter des monstres).

Heureusement, nous avons gardé des yeux d'enfants ... pour ma part en tout cas ... et le film reste extrêmement plaisant, notamment grâce à l'interprétation savoureuse de James Mason. Le chanteur Pat Boone fait son numéro et chantonne quelques airs pour finir cul-nu dans un arbre, c'est passable, mais il assure son rôle, tout comme les autres acteurs. La musique est de circonstance, donc réussie, et la photographie en accord la plupart du temps avec les décors. Reste une mise en scène anonyme, plate, loin de celle d'un Richard Fleischer (20.000 lieues sous les mers, avec James Mason en capitaine Nemo), qui n'arrange rien.

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