ÉCRIT DANS LE CIEL (The High and The Mighty)
Réalisateur : William A. Wellman
Scénario : Ernest K. Gann
Avec : John Wayne, Claire Trevor, Robert Stack, Laraine Day
Dan Roman est un pilote de ligne expérimenté, hanté par un passé tragique. Aujourd'hui relégué comme second du cockpit, il se retrouve sur le vol routinier Honolulu-San Francisco, un vol qui prend une tournure effrayante quand, à mi-parcours, l'un des quatre moteurs prend feu. L'hélice se détache et un réservoir d'essence commence à fuir ...
Originalité : 7/10
Scénario : 6/10
Musique : 7/10
Interprétation : 6/10
Mise en scène : 7/10
>> Note globale : 6.6/10
Ce pionnier du film catastrophe m'a laissé un sentiment étrange. Sans jamais parvenir à me faire jubiler, il ne m'a pourtant à aucun moment vraiment déçu. Si certains plans sont terriblement datés (mais on en voit encore aujourd'hui !) comme la peluche d'un enfant, seule survivante d'un crash, ou l'apparition d'une croix lumineuse sur la piste d'atterrissage, le réalisateur offre de vrais beaux moments, grâce à une bonne utilisation du cinémascope, notamment sur les plans extérieurs de l'avion. Malheureusement des partis pris intéressants (la présentation des personnages à leur enregistrement par un membre du personnel) sont gâchés par la suite (le défilé théâtral des mêmes personnages à la fin).
Loin des clichés du film catastrophe et des passagers apeurés par un avion qui brûle de partout, le film montre une tout autre ambiance à l'intérieur de l'avion (dont le problème est grave mais pas impressionnant pour le cinéma), avec des moments de doute et de solidarité, sans jamais tomber dans le ridicule. Les personnages présentés sont d'ailleurs assez intéressants dans l'ensemble et interprétés avec conviction. Là où arrive le vrai problème, c'est que la star du film, John Wayne, apparaît comme un comparse, et ne semble avoir aucune motivation. Des très nombreux films que j'ai vu avec Duke, c'est le premier où son interprétation me déçoit vraiment. Le rôle ne lui était, à l'origine, pas destiné, peut-être faut-il y chercher la raison. Cela gâche un peu le plaisir que l'on peut toutefois ressentir devant ce film très honnête, servit par une belle partition de Henry Mancini (qui reçut un Oscar).
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