LA CITE SANS VOILES (The Naked City)
Réalisateur : Jules Dassin
Scénario : Malvin Wald et Albert Maltz
Avec : Barry Fitzgerald, Howard Duff, Dorothy Hart, Don Taylor
Une nuit à New-York. Une femme est attaquée chez elle par deux individus, puis assassinée. Quelques heures plus tard, un des voleurs, saoul, est tué par l'autre. La police enquête sur le premier crime, contacte des témoins et des suspects. Un policier tente de faire le lien entre les deux affaires.
Originalité : 7/10
Scénario : 6/10
Musique : 5/10
Interprétation : 7/10
Mise en scène : 7/10
>> Note globale : 6.4/10
Voilà un film qui promet beaucoup, mais qui déçoit. L'idée de faire de la ville le personnage principal de l'histoire est forte mais plombe le film terriblement en reléguant l'intrigue (déjà pas très passionnante) à l'arrière plan et en faisant des personnages des faire-valoir. Fort heureusement, Barry Fitzgerald possède suffisamment de charisme et de talent pour intéresser le spectateur, mais ce n'est pas forcément le cas des autres acteurs, très banals et assez transparents.
Le film fut tourné en extérieurs et non en studios. Cela se voit, c'est bien, mais ça ne fait pas un film, et encore moins une histoire. L'ouverture fait penser un documentaire poussiéreux et remplit de clichés, et prête même à sourire. Heureusement la mise en scène par la suite est un peu plus efficace, et offre de très beaux plans, notamment grâce à l'utilisation des nombreuses fenêtres. Il en reste que, très honnêtement, le film a beaucoup vieillit et ne présente pas un grand intérêt aujourd'hui. La poursuite finale arrive presque à nous captiver une dernière fois, en sachant pertinemment quelle sera l'issue. Une chronique new-yorkaise, datée, et laborieuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire