mardi 16 novembre 2010

Les diables de Guadalcanal (1951).


LES DIABLES DE GUADALCANAL (Flying Leathernecks)
Réalisateur : Nicholas Ray
Scénario : James Edward Grant
Avec : John Wayne, Robert Ryan, Don Taylor ...

Été 1942, Hawaï. La bataille du Pacifique fait rage. Le commandant Dan Kirby débarque sur l'île pour prendre la tête de la redoutable escadrille des Wildcats. Sa personnalité et ses méthodes autoritaires ne font pas l'unanimité auprès de ses hommes. Le capitaine Griffin s'oppose ouvertement à son nouveau supérieur hiérarchique. Les deux hommes de devoir pourront-ils s'entendre lors des périlleuses missions à venir ?

Originalité : 5/10
Scénario : 6/10
Musique : 4/10
Interprétation : 7/10
Mise en scène : 7/10
>> Note globale : 5.8/10

Dans la série des films de guerre de propagande tournés par John Wayne dans les années 40 et 50, je demande le plus banal. Que dire sur ce film au casting pourtant prestigieux ? Peu de choses, sinon qu'il s'inscrit parfaitement dans le cliché du film de guerre pro-américain (le dernier plan - très beau par ailleurs - est un modèle du genre) au scénario convenu : une montée des tensions entre deux officiers, une fin "passage de flambeau", des séquences familiales (assez agréables), des morts héroïques et des hommes, des vrais. Des images d'archives sont incorporées au récit, adroitement. La photographie du film, curieusement, apparaît comme une des rares choses à sauver. L'ensemble se regarde sans passion, ni dégoût.

Le générique de début dédie le film au courage des pilotes américains et les remercie pour leur concours. Pas la peine d'aller plus loin, sinon pour John Wayne et Robert Ryan. Ou pour Nicholas Ray. Ou pour l'Amérique, éventuellement ...

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